Le corps, le nôtre d'abord, n'est désirable que triomphant ; sa fragilité nous importune. Tout ce qui peut l'altérer nous inquiète. Les corps, il est vrai, n'ont plus tout à fait la même apparence que par le passé. Il y a sans doute autant de caliborgnons que naguère, mais moins de podagres . Les maladies changent aussi, comme les infirmités. Certaines ont disparu (personne n'a le visage crottu , comme chez Rousseau) ou se délocalisent, tandis que d'autres naissent ou reviennent. Inséparables, le corps et l'âme vivent des relations troublantes. Si le ventre connaît la...
Archives > 2017-02
Que choisir entre les poèmes, la suite de poèmes devrais-je dire : il y en a cent, très exactement, que nous donne à lire la poète strasbourgeoise Michèle Finck dans son dernier recueil paru aux éditions Arfuyen, j'ai nommé "La Troisième main" ? Titre qui interroge, mais s'entend mieux si on l'entrevoit comme "l'énigme de la musique", pour me conformer à la dédicace de l'auteure. On sait que...
I ls poussèrent le volet et reçurent sur leurs paupières la dernière lumière, orange, sans origine, du soleil déjà couché. Et il leur parut que le soir d'été était comme la résolution de tous...
25/02/2017
Moirures XI
24/02/2017