30/08/2017
Jacques Kober (1925-2015)
Ce bleu s’appelle bénir frémir. Vue de votre balcon, pavé d’ardoise, où plonge la mer que tête le bleu d’un biberon de sardines. La mer, qui ne sera jamais couvercle mais l’aventure boitée sur les gros galets comme des talons avec défense de ne pas la regarder pieds nus. Tous les pas d’Italie sont permis sur le balcon de la nuit, la courbe d’horizon n’est pas à soupirer puisque défenestrée la mer est gravide d’alléluias. Aucune vague du rivage n’est distante à crawler la dentelle. Liliane caresse le doigt du bleu ouvert sur le buisson du fleuve,...