30/06/2019
Gu Cheng III, traduit par Annie Curien
Les yeux noirs La venue ouvre donc la fenêtre et caresse les tourbillons d'automne les jours d'été sont une tasse de thé fort enfin éclairci il n'y aura plus de cauchemar ni d'ombre lovée mon souffle est nuage et l'espoir chant ouvre donc la fenêtre et je viendrai tes cheveux noirs s'éparpillant sur un ciel limpide sur le faîtage sonore les hommes et les drapeaux fragiles vont à petits pas sans soulever de poussière je suis arrivé tu n'attendras plus amèrement il suffit de fermer les yeux pour trouver tes lèvres il était...