Quand on atterrit à Bagan, on a l'impression d'arriver au Maroc, alors qu'on est au centre de la Birmanie, en pleine Asie humide : les mêmes petits champs de terre sèche, les mêmes chemins sablonneux, les mêmes herbes jaunes, les mêmes arbrisseaux en fleurs, le même ciel furieusement bleu et la même fulgurance de la lumière qui ne ressemble pas aux lumières d'Asie. Posées dans ce paysage, à perte de vue, où que l'on porte le regard, des pointes dressées vers le ciel, parfois recouvertes d'or ; des milliers de stupas et de pagodes en briques rouges, majestueuses. Les restes d'une ancienne...

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