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28/10/2016

La préparation du numéro 69 de Diérèse

 Stéphane Bernard sera présent in Diérèse opus 69

 

Un monde gigogne – Nous vivons dans un monde gigogne. Tout y est gigogne. Nous marchons, nous nous couchons, rêvons, nous nous levons et pensons avec un psychisme, un corps et une histoire gigognes, dans des pièces, des appartements, des maisons, des rues, des villes, des pays, une terre gigognes. Tout y est partout, y demeure avec ses millions de lui-même morts dans autant d'instants dont seul le dernier n'est pas fantôme, vestige, ruine.

Les tendances – Le choix extrême d'une exclusive technique de vie, vouée selon Freud à un très grand risque d'échec, satisfera bien pourtant au moins une de mes deux tendances ici décisives. La mégalomanie érémitique ou l'autodestruction spectaculaire. S'épanouir dans une voie plutôt très étroite est un vertige aussi jubilatoire que le châtiment de n'y être pas parvenu et qui verse le vaincu au gouffre qu'elle jouxte et domine...

La préparation du numéro 69 de Diérèse

Patrice Dimpre sera présent in Diérèse opus 69

Le roi exsangue dans son tableau fauve


A la fin, je réalise ce rêve radical : je suis moi-même la mer.
Très vite, j'acquiers le tour de main et je lance mes vagues à l'assaut des demoiselles, d'une manière on ne peut plus naturelle.
Viendra la sécheresse.
Même mer, je ne pourrais m'y soustraire.
L'effet de serre aura raison de moi, et il ne restera bientôt plus de moi qu'un résidu sans importance.
Un prédateur, passant dans le coin, verra là un moyen d'étancher sa soif.
Ce sera mon père, ce vieux tyran...

27/10/2016

La préparation du numéro 69 de Diérèse

Daniel Abel, interviewé par Bruno Sourdin, sera présent in Diérèse opus 69

Entretien avec Bruno Sourdin

Daniel Abel s’est lié d’amitié avec André Breton en 1958. Depuis ce jour, il est resté fidèle à l’idée surréaliste. Pour lui, sans l’ombre d’un doute, l’amour fou est la grande clé. Avec l’imagination, qu’il faut sans cesse renouveler, et la liberté, qui est toujours à reconquérir. Un demi-siècle après la mort de l’auteur de L’Amour fou et d’Arcane 17, il est de ceux qui s’évertuent, obstinément, à réconcilier le rêve et la réalité et à promouvoir une libération totale de l’esprit humain.

L’été, à Saint-Cirq-Lapopie, il aimait trouver, dans le village de Breton, un paradis possible, à l’abri de « toutes les misères du monde ». Daniel Abel est un poète fidèle.

Un poète fidèle et un plasticien à l’esprit sans cesse en alerte... Bruno Sourdin