La petite édition
03/12/2014
Suite à "L'éloge de la petite édition" (notes blog des 25 & 26/XI ) certains visiteurs me signalent qu'il conviendrait de ne pas trop encenser, a contrario, les pratiques de la petite édition. J'en conviens bien volontiers, et les exemples abondent. Il me souvient par exemple d'une simple demande d'envoi de textes adressé à une petite maison du Finistère qui m'avait pour solde de tout compte répondu (et sans même avoir eu en mains quelque manuscrit que ce soit) qu'"au-delà de 6 mois sans réponse, je devais considérer que le manuscrit ne pouvait être retenu", avec ou sans timbre poste pour la réponse. Vous imaginez bien que rien ne leur a été expédié. Le serpent se mord la queue, naturellement (voir le cas de Houellebecq qui objectivement n'avait finalement aucun intérêt à contacter - hormis les éditions Maurice Nadeau, mais encore fallait-il y penser ! une petite structure, ce qui ne l'a pas empêché de le faire, pour tâter le terrain, dans un premier temps).
Ma conclusion est tout simplement que des éditeurs intègres comme ont pu l'être Guy-Lévis Mano ou Marc Barbezat, etc... ne sont pas légion (donc qu'il s'agit d'abord d'un problème d'intégrité, touchant à la personne - et non pas à la structure). A tout à l'heure, DM
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