Courrier des lecteurs II
13/12/2014
Vous n'êtes pas sans le savoir, animer une revue, c'est recevoir dans sa boîte des lettres par dizaines, le quotidien est toujours porteur ; en fin de semaine, comme au jour d'aujourd'hui, on effectue une sorte de bilan, on répond en général, c'est préférable d'ailleurs ; que les correspondants (auteurs et autres) soient abonnés ou pas, avec un timbre pour le retour c'est mieux. Il y a parfois des demandes curieuses, originales pour le moins. On m'a par exemple écrit, sans la moindre touche d'humour : "Vous auriez eu tout intérêt à faire mention de ma participation en première de couverture, j'ai un nom vendeur...", ou bien, lettre accompagnée de 50 pages A4 à interligne simple : "Je me suis remis à écrire, après deux semaines absolument stériles, je pense être revenu à mon meilleur niveau, je vous offre ces pages pour Diérèse...", ou : "Je sais quelles sont vos options éditoriales, dans ces conditions je ne puis vous écrire (sic)", mais encore : "Imprimez le Pasolini à 1500 exemplaires, il se vendront comme des petits pains", mieux : "J'ai un nom Monsieur, il me faut un service de presse de cent exemplaires afin que mes lecteurs puissent me suivre dans mon travail... ", etc.
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Ce samedi, pour faire suite à la missive d'Alain hier, j'ai choisi celle de Guy :
Cher Daniel Martinez,
Nous avions échangé quelques lettres vers 2002-2004, vous m'aviez envoyé alors quelques beaux livres que vous veniez d'éditer aux Deux-Siciles, des poèmes de Jean-Marc Thévenin et des vôtres, un magnifique et enchanteur "Bestiaire de Vénus". Je participais alors aux activités du groupe de Paris du mouvement Surréaliste et à sa revue SURR ; je me suis depuis éloigné - sans heurts - de ce collectif, tout en gardant envers le surréalisme une même passion et un même désir d'utopie, enfin tout ce que découvre et je découvre dans la poésie. Quelques années depuis d'aventures et de mésaventures diverses...
Un ami commun m'a ces derniers mois donné à lire de récents numéros de Diérèse ; j'en aime le côté immeuble haut perché, avec vue sur la rue et sur la mer.
Aussi aimerais-je reprendre contact avec vous, curieux de connaître d'autres fenêtres à votre poésie.
Ci-joint le nécessaire pour recevoir le dernier numéro paru de Diérèse.
amicalement,
Guy
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