Valérie Michel sera présente in Diérèse 67
04/12/2015
De cette manière, et d’une autre
11 – Nombreuses sont les nuits passées à la surface du sommeil. Il y a en-dessous des eaux plus profondes. L’on voudrait plonger, lâcher là le fardeau du jour et des pensées, et qu’il s’y dépose une fois pour toutes. Une digue inférieure a dû rompre, comme si après avoir résisté au pire, l’on cédait à la longue, juste parce que cela continue. Il y a la conscience, là, et cette onde d’angoisse, physique seulement à cet instant. Est-il possible que les choses soient si tenaces alors qu’elles n’ont pas tant d’importance ? Que faut-il penser de ces dizaines de rêves que charrient nos nuits et dont elles laissent les alluvions au bord de notre mémoire ?...
Valérie Michel
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