Diérèse 68 - en préparation : Jean Chatard
26/05/2016
En confidence je dirai que le matin suffit au bleu
mais n'allez pas user de douces représailles
pour inventer l'oubli qui nous porte au bonheur
Laissez mon aile fatiguée éventer le passant
puisque la nuit déjà compare nos poussiers
et que l'ombre descend
sur les blondes palombes louées par la pâleur
J'attends l'orage désormais je cloue l'étang
au môle inquiet
Le chemin des saveurs que la fatigue ploie
trace dans l'aujourd'hui
de singuliers accents
et c'est peu dire que le regard fait loi
au port des habitudes aux
portes de l'instant
Si donc vous louvoyez aux marches de l'exil
laissez un peu l'hiver colorer le frisson
avant d'ouvrir le ban
une dernière fois
Jean Chatard
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