Véronique Joyaux sera présente in Diérèse 70
13/02/2017
(D’après une photo de moi à 4 ans)
Mes années cinquante
1954-Un hiver glacial. L’Abbé Pierre fait un appel à la solidarité nationale. On tricote chaussettes, pulls et couvertures. Staline meurt. Je nais le 30 août. 1kg 200. Après deux mois de couveuse, on me place chez des parents nourriciers dans un petit village proche de Saumur, Chênehutte-les-Tuffaults.
Huit ans après la guerre, pour pallier les carences, on nous fait boire à l’école du lait et une cuillerée à café d’huile de foie de morue au goût épouvantable.
Les grands chantent Tino Rossi, Luis Mariano, Maurice Chevalier, Charles Trenet, Le petit vin blanc, Les roses blanches (qui mettent la larme à l’œil), nous, les enfants, Gentil coquelicot, A la claire fontaine, Malborough s’en va-t-en guerre, Pirouette-Cacahuète...
On joue à la marelle, aux gendarmes et aux voleurs, à la corde à sauter, à colin-maillard, au cerceau, à l’épervier. A la maison, au jeu de l’oie, aux dames, au nain jaune ou à la bataille payante.
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Véronique Joyaux
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