Axel Essid, à découvrir in Diérèse 78
11/02/2020
L’éternel retour
I
Puisqu’il faut se croiser au bout de longs voyages
Pour apprendre à ne plus partir
On dérivait doucement sur les océans pâles
Déversant par poignées des pans de souvenirs
II
Nous n’avions pas conscience des arabesques infimes
Qui couraient sur nos peaux en boucles délicates
Que nos rives se côtoient, en embrassant la mer
Que notre peau se dore, et que le sel la creuse
III
Il nous faut des rivages, nous partons à l’instant
Car à l’instant le drap se fait tapis volant...
Axel Essid
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