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AU PARC MONTSOURIS
Avec le vent, un long bruissement de feuilles
qui glissent encore un peu après être tombées
- les voici aussi sur le banc, un moment,
puis enlevées et bientôt dispersées.
Les ginkgos, tels des cierges éclatés
et de leurs flancs jaillissent des flammèches d'or.
Plus loin, des roux, des pourpres, des jaune-orange
et le repos des grands pins de l'Himalaya.
A nouveau se découvrent les nids, ici et là,
dans les plus hautes branches, et cela fait froid
plus encore que le vent sur les mains nues.
Paul de Roux
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