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Bonjour à toutes et à tous,
Les péripéties de la crise sanitaire mais aussi un travail d'édition dont je vous parlerai bientôt m'ont amené à reporter la sortie du numéro 79 de Diérèse, initialement prévue en juin, en octobre, avec la tenue (ou pas ?) du Marché de la Poésie. Bien entendu, les abonnements ne seront pas impactés, sachant qu'ils courent sur 3 numéros consécutifs.
Une partie d'entre vous a déjà reçu les épreuves de leurs textes et les ont validées. La date limite de retour desdites épreuves pour publication dans le numéro 79 a été fixée au vendredi 4 septembre en soirée. Je vous prie de m'excuser pour ces délais plutôt courts auxquels un emploi du temps particulièrement chargé me contraint (je précise, s'il en est besoin : il ne s'agit pas de vacances).
D'avance, merci à toutes et à tous pour votre compréhension et pour votre réactivité...
Au sommaire de ce numéro 79, Emmanuel Merle, avec une suite sur :
Le bleu d’Egée
A Mylopotamos il est tombé dans la mer
le rocher lui coupait les pieds
Il n’y a donc plus rien
que cette pierre sans âme
cette eau impitoyable
Le ressac couleur de menthe
ramène le sel des larmes d’Egée
Au loin le bleu est une immense flamme
l’entrée des enfers n’est pas sur terre
Comme la langue ancienne d’une douleur intraduisible
la couleur s’assombrit
Les yeux d’Egée sont de la même eau
qui cherchent encore sur le fond
entre les sillons de lave oubliés
le fils qu’ils ne reverront plus
Où es-tu la terre s’abîme sous mes pieds
la mer ne ramène que des corps sans visage
Emmanuel Merle
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