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Chers tous,
Il est temps de faire avec vous le point. Nous allons vers un re-confinement dit "adapté", avec les risques sociaux et économiques sous-jacents, mal mesurés par l'institutionnel. Le secteur culturel, qui reste de longue date le parent pauvre de notre budget, a été rudement mis à mal ces temps-ci par la suppression d'à peu près tous les salons et marchés prévus dans la capitale en septembre/octobre, côté Poésie en particulier : la dernière en date étant celle du Marché de la poésie, qui a vu ses subventions diminuer dans la foulée !... Est-il besoin de le préciser, l'iniquité étatique dans le domaine est patent. Faut-il pour autant baisser les bras ? Sans l'ombre d'une hésitation, je réponds : non.
De mon côté, je continuerai d'alimenter le blog régulièrement. Vous pourrez, pour celles et ceux qui le désirent, me suivre sur les terrains vastes de la poésie ou de la littérature. Je vous ai déjà, lors du premier confinement, livré quelques-uns des titres des livres qu'abrite ma bibliothèque ; je continuerai donc, sans coup férir. Je mettrai en pages dans le même temps le numéro 80 de Diérèse, et ce n'est pas une mince affaire, croyez-le bien.
Sachant que la vie est un bien précieux, mais que sans la liberté d'être, de partager et d'exprimer ses passions elle serait un vain mot. Ceci dit, politiser la chose ne m'intéresse guère ("on ne joue pas de piano à une vache", me disait, enfant, mon aïeul). Nous préférons, mon épouse et moi-même, faire œuvre utile et initier Gaëlle au solfège. Toutes affaires cessantes, ce sont nos actes et leur portée qui nous qualifient, dans le symbolique autant que dans l'événementiel. La création, et ce à quoi elle renvoie, est à ce prix.
Prenez soin de vous, et que vive la poésie, plus que jamais ! Amitiés partagées, Daniel Martinez
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