241158
Une vision qui n'a rien que de très réel pourtant : des milliers de singes ont mis en coupe réglée Shimla, une ville touristique du nord de l'Inde. Ses 160 000 habitants et les visiteurs pareillement sont harcelés par une bonne cinquantaine de groupes de singes, qui volent les sacs de nourriture, pillent les déchets et mordent les passants.
Même les visiteurs venus admirer le temple de Jakhu, doté d'une des plus grandes statues du dieu singe Hanumân, se voient dérober leurs lunettes ou tout ce qui brille. Alors que les singes sont révérés dans ce pays majoritairement hindou, les autorités ont lancé une campagne de stérilisation, "seul moyen de contrôler leur population".
Mais les animaux ont déjà commencé à s'habituer aux tactiques pour les attraper avec des bananes ou du pain, laissés dans une cage. On n'aura jamais fini d'évoquer le règne animal. Et, dans ces périodes d'incertitude sanitaire, le cœur me point à la pensée de ce que l'espèce humaine a contribué à créer, en détruisant peu ou prou ce qui constituait la biodiversité sur notre Terre.
L'Inde où passant, à la découverte d'un monde qui m'était jusqu'alors inconnu, j'ai vu se dessiner sous mes yeux un univers où la nature compte pour un élément essentiel de la vie, où le religieux se mêle au profane pour restituer à l'homme sa dimension perdue... Ci-après, la statue du dieu singe et son masque, pour accompagner. Que la paix règne sur le monde, à l'image de ces femmes et hommes dont beaucoup vivent dans une situation "précaire" pour les Occidentaux mais qui gardent par-devers eux l'espoir, subtil ferment d'à venir.
Amitiés partagées, Daniel Martinez
Les commentaires sont fermés.