Catégorie > moirures

A même ce qui se forme et se reconnaît         au jugé les filaments de l'avant-monde au passage agités      dans la fresque silencieuse                                on dirait qu'il neige des sentiments comme j'entends diffus le crissement des sables        syllabes des formes en dérive figées dans la mémoire inscrire sous cette peau diaphane le si haut vide qui nous guette au plus tendre équilibre entre vivre et mourir                                    Sous les vastes arcs des sourcils vienne qui les prennent    sous leurs ailes         les rythmes et les...

XVIII   C'est dans ma tête        dans chaque cellule qu'elle se glisse l'enfance tienne et qu'elle joue les centaures d'automne de tous côtés           comme les clignements d'un œil de feu sur les murs de la chambre             fine se déchire                                 cette bouche où se lovent les raisins de la mer une île de sel y puise avec délice...

XVII Le ventre de la lune       entre les rives du temps cette dérive de l'espace dans la profondeur indifférente derrière les rideaux de serge écrus puis-je nommer ce qui enveloppe...

XVI Première gelée blanche ce matin un air si froid pulsé par des gorges d'oiseaux                  une pie esseulée sur le bouleau pourpre quête les premiers rayons celui que...

XV   Pruine à l'orée de la forêt de Gretz-Armainvilliers dans nos yeux passent les arbres s'ensable une rivière lente comme arrêtée où réfléchis s'écartèlent les nuages...