Patrick Laupin, pour accompagner juillet
16/07/2017
En hommage à ce poète et à cet essayiste, né en 1950 à Carcassonne, publié à La Rumeur Libre, une petite acrylique de "derrière les fagots" (dixit mon grand-père paternel, qui fut d'abord chaudronnier et m'enseigna l'art de souder à l'acétylène : cette fameuse petite flamme bleue telle une pluie de lunes sur les charnières remises à neuf du grand portail ; au cœur des solstices, de purs ferments d'éternité). Mais d'abord, page 19 du "Jour l'aurore", paru chez Comp'act, et réédité en janvier 1987 :
le jour l'aurore
les arbres tremblent
comme un délire
le langage le monde
ne nous appartiennent pas
Puis, en page 47 :
elle frôle les marches de grès sous la lumière abrupte de juillet glisse légère à travers les ocres les ombres brûlées les terre de sienne pour descendre encore plus loin laissant derrière elle la grande embrasure blanche la terre verte l'après-midi sans recul sous le poudroiement de l'été
Patrick Laupin
L'éclat des choses, acrylique, Daniel Martinez
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