Apologie du rêve * A l'âge de neuf ans, chez mes grands-parents, j'ai fait un rêve, à Noël, dans leur maison à la lisière de la forêt. C'était une longue plaine avec des herbes, vue d'un petit pont, comme une plaine en hiver blanchie par le givre, mais la température avait une douceur qui annulait l'idée même de température, et ce qui ressemblait à du givre était de la lumière : c'était une plaine éblouissante, qui irradiait des couleurs douces, beige, jaune et rose. Le personnage du rêve était une fille de mon âge qui du petit pont s'est fondue à la plaine, s'est transformée...
Archives > 2017-04
Jean Pérol n'aime pas la poésie qui ne rime à rien. Il dit : " Le vrai poète, c'est celui qui à la fois traduit la sensibilité de son époque et possède vingt ou trente ans d'avance sur elle. C'est toujours les générations d'après qui l'adoptent, jamais la sienne. " Orphelin dans son siècle, pour lui, la poésie ne doit pas se contenter de sonner, elle doit dire quelque chose. Son...
Le Dernier Carré a été dirigé par Jean Rousselot (qui venait de publier Emploi du temps ) et Fernand Marc. Ce qui concernait la rédaction était adressé à Jean R., 52 rue...