Mes voeux pour l'an 2019
01/01/2019
Chers ami(e)s, je ne sais trop comment les formuler, ces vœux pour l'an 2019. Assurément, je vous souhaite à toutes et à tous d'être heureux (de vos réalisations, mais pas seulement, des projets qui sont le levain de la vie, ce qui nous fait avancer, à pas de loup parfois, plus franchement d'autres dans ce que chacun estime être la bonne direction...). Heureux oui, mais pas seulement : le monde qui nous occupe n'est pas, loin s'en faut, à l'image de ce que nous aurions pu espérer, mais il faut faire avec (tous les contre-feux allant de pair). Le réel, ce fardeau, n'est pas mon fort, mais je ne puis que me débattre dans l'existant qui se conjugue avec l'existence. Tout aussi bien, que vous puissiez vous y retrouver, dans cette intrication de l'ordre et de la matière quand les pensées du poète vont naturellement se perdre dans les ramifications du regard : source de vie autant que de vérité. Cette vérité, elle emprunte mille chemins qui tous concordent dans l'absolu d'un univers intérieur qui nargue le vide et le chaos, se nourrit de son propre espoir et dérange les partisans de l'échec, de l'enfoncement dans le cri comme un caillou qui se crasherait dans l'étang voisin. Nous sommes toutes et tous à la recherche de l'autre - avec ou sans la majuscule ce n'est pas le sujet ; occupants de cette Terre que nous dégradons à mesure, bon an mal an, comme si de rien n'était. Et gémissons en sourdine de n'entendre point que partitions de l'aléatoire, refrains numérisés jusqu'à la moelle et fouillis de paroles coupées de leur source première. Le cœur fissile n'a rien à voir avec cela et ne sera jamais celui de l'approbation convenue. Je terminerai par là : que dame Liberté vous anime tout au long des jours à venir et vous soit la plus favorable. Avec ce beau luxe de l’Écart quand il rejoint le magma interne, pour ne pas dire plus simplement : la création permanente, jamais satisfaite d'elle-même et lasse que ne lui soit "offerte" que la fenêtre du fini. Amitiés partagées, Daniel Martinez
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