31/01/2019
Quelques pages du Journal de Sylvie Huguet
27 janvier Je suis enfermé dans mon bureau depuis des heures, et voici trois jours que je manque le lycée. Le proviseur a téléphoné, mais j’ai raccroché quand j’ai reconnu sa voix. Maintenant je ne prends plus les appels. J’entends Monique qui tambourine à la porte, elle pleure, je crois. Ne pleure pas, Monique, bientôt tout sera terminé, j’aurai bientôt percé l’énigme de Chevaux fabuleux . Heure après heure, je m’immerge dans la contemplation du tableau, dans la sérénité attentive des chevaux palpitants d’étoiles que le peintre a modelés dans le ciel nocturne pour leur confier...