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Quand eut lieu la bascule, l’étincelle qui a mis le feu aux poudres de notre bien malheureuse cinquième république ? Je crois bien qu’il s’agissait d’une histoire de… carburant ! De grâce, ne pensez pas que je plaisante, le sujet est très sérieux (j’imagine Jude Stéfan parlant de ce phénomène, citant Buzzati, et son admirable nouvelle : « il crolla della Baliverna », pour jouer sur le sens des mots comme il sait bien le faire).
Se soigner par le rire ?, pourquoi pas dans le fond. Et de fil en aiguille, de réseaux sociaux en réseaux tout court, de chef de petite meute en chef de grande meute, d’aucuns voudraient réduire le commun de nos jours dans l’Hexagone en une voie royale, autoritaire par là-même. Mais, passé tous les apprêts sociaux ou sociétaux, que privilégier, la raison ou l’agir ?…
Je relisais, pour mieux m’imprégner de ce climat « particulier » où les courges passeraient pour devins, et le rapporter à mon modeste travail, wikipédia qui m’apprenait que Thierry Metz est mort à Cadillac (lieu où il a été soigné) alors qu’il a remis son âme à Bordeaux (la-Belle) et j’en sais le nom de la rue, que vous retrouverez un jour dans mon Journal ; l’« oubli » des deux derniers livres publiés par Jean Rousselot aux Deux-Siciles mais répertoriés Dieu merci par la BNF et - cerise sur le gateau - le piratage de son portrait ; sans oublier au passage l'ouvrage qu'aurait écrit à ses heures perdues le surréaliste Jacques Baron, enterré au Père-Lachaise, sur les Mayas (!), alors qu’il n’en est rien. Bref.
... Au vrai, chaque mot prononcé déchire une peur (primitive). Nous sommes passés d’une époque de l’écrit à celle de la parole, qui fuse à tout-va et défigure la réalité pour se l'accaparer, sans autre forme de procès. Le plus difficile sera de faire entendre désormais par les signes appropriés et rendus à leur valeur, perméables à un souci de vérité (la parole, l’image et ses dérivés) ce qui n’a pas de sens. David contre Goliath. Amitiés partagées, Daniel Martinez
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