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Bonjour à toutes et à tous,
A présent, je m'arrête pour ce numéro de Diérèse, sachant que je n'ai pas cité tous les participants ; et il n'est pas impossible que je diffère la publication de certains textes annoncés sur le blog pour la prochaine livraison, tant vous avez été nombreux à me solliciter, ce qui me donne chaud au cœur !
De même, je vais essayer de tenir les délais annoncés, ce qui ne sera pas évident, croyez-moi bien. Car du côté professionnel, les mutations s'accélèrent, le numérique gagne encore du terrain, pour ne pas dire qu'il devient envahissant, avec toutes les conséquences humaines que je vous laisse imaginer. Par contre, question horaires et investissement personnel, je ne suis ni dans l'aléatoire, ni dans le virtuel. Jongler avec ces éléments-là, avec les contraintes du corps social, étonnamment complexes ces temps-ci, sous des relents de crise sanitaire, où le risque de dérapage médical est constant. Nous sommes entrés de facto dans une ère hygiéniste, où le fameux virus est devenu le maître du monde. Le Groenland peut bien fondre, la forêt amazonienne brûler à petit feu,... qu'importe. Restons sous cloche, regardons la télé et méfions-nous les uns des autres !
... La poésie dans tout cela ? A l'évidence, elle n'a pas beaucoup de place dans la marche du monde ; elle est pourtant essentielle et j'ajouterai souveraine, car elle n'a pas besoin de se calquer sur des modèles imposés, des voies tracées d'avance. Cette liberté est première, vitale. La poésie est en constant renouvellement, plus active et créative que jamais, comme je me suis attaché à le montrer avec les livres cités pendant cet été 2020, ouvrages qui sont ceux de ma "bibliothèque" si je puis dire, une partie étant délocalisée, voire stockée dans des cartons, faute de place.
Nous nous reverrons à Paris, entre le 21 et le 25 octobre j'espère. C'est pour bientôt donc. Je vais être à présent être plus discret sur le blog, manquant cruellement de temps... mais dès que j'ai un moment, je l'alimenterai, promis. Et merci pour votre fidélité, qui m'est chère.
Amitiés partagées, Daniel Martinez
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