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Bonjour à toutes et à tous,
C'est en des termes élogieux que Carole Mesrobian (mille mercis à elle) parle de Diérèse 78 sur le site de Recours au poème !
N'hésitez pas à vous y reporter, c'est à la rubrique de la "Revue des revues"...
Je continue le travail de composition de Diérèse 79, chronophage vous vous en doutez mais ô combien passionnant. Pour reprendre l'expression : "Quand on aime on ne compte pas" et dans la logique de cette démarche, c'est pour votre serviteur une sorte de marathon (non masqué, bien heureusement).
Relecture tôt ce matin des "Propos détachés du pavillon du Sal" de Tu Long. J'en ai choisi un pour vous qui me lisez, régulièrement :
"Un nuage irisé charme les yeux mais il n'en reste rien un instant après. Une eau vive ravit l'oreille mais est déjà passée sitôt entendue.
Si nous pouvions regarder la beauté comme un nuage irisé le poids funeste de nos actes en serait allégé. Si nous pouvions écouter la musique comme une eau vive notre vie intérieure serait-elle vulnérable ?"
Cette attention à la vie intérieure m'est chère, dans un monde qui la veut la plus transparente possible alors que par définition elle touche à la sphère primordiale et n'a de ce fait pas vocation à se confondre avec les us et coutumes du temps présent, pas plus qu'à se prêter aux données quantifiables de la sphère publique.
Amitiés partagées, Daniel Martinez
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