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Cette ville qu'on quitte à regret
Sans avoir pris le temps de la connaître
Sans avoir de ses rues
Senti le pavé sous ses pas
Il n'en demeurera que des images brèves
Les bruits sourds d'un café
A l'heure où la nuit tombe
Des yeux croisés où l'on avait cru lire
L'espoir de lendemains complices
Il nous aurait fallu quelques heures de plus
De ces heures qu'on dit perdues
De ces heures errantes
Qui sont celles qu'on garde en soi
C'était plus qu'assez pour qu'au cœur
S'installe
Un non franc à la nostalgie
Et le doux désir du retour
Philippe Pujas
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