A Louise Colet, Trouville [...] Quelle bosse de travail je vais me donner une fois rentré ! Cette vacance ne m'aura pas été inutile ; elle m'a rafraîchi. Depuis deux ans, je n'avais guère pris l'air ; j'en avais besoin. Et puis je me suis un peu retrempé dans la contemplation des flots, de l'herbe et du feuillage. Écrivains que nous sommes et toujours courbés sur l'Art, nous n'avons guère avec la nature que des communications imaginatives. Il faut quelquefois regarder la lune ou le soleil en face. La sève des arbres vous entre au cœur par les longs...
Catégorie > correspondance
Première partie E crire, Jack Kerouac ne fait que ça à partir de 1940 environ, et sur ses vieilles machines qui toujours l'accompagnent il tape avec le même acharnement romans, poèmes (1) ou ces centaines de lettres qu'il adresse à sa famille, à ses agents littéraires et éditeurs, mais encore plus à ses amis de cœur, ses frères de solitude et de littérature : Sebastian Sampas,...
Seconde partie L' est, New York, c'est Allen Ginsberg, une certaine recherche esthétique et mystique qui attire Kerouac mais dont l'intellectualisme, l'égocentrisme et le...