Le peintre Kubo Shunman (1757-1820)
13/03/2018
Mes yeux qui voient le dessin s'accomplir, les couleurs paraître dans ce qui reste de monde et de la pureté des lignes imaginées: on observe le silence, qui parle bien plus que l'ombre noire des orages passés, on se tient en réserve du temps qui use les arcades sourcilières, l'arête du nez, le visage en son entier, les muscles doucement, insensiblement. Et qui parle de souvenirs ?, il n'en est point d'autres que fondus dans cet espace privé de dimensions, créé par sa main, en me projetant moi-même au-devant de mon corps dans l'acte conscient de la vision, non sans peine il est vrai. Daniel Martinez 13.3.18
Les commentaires sont fermés.