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Les rayons de l'astre
éclairent à peine la chambre
tu respires muet
devant l'if
tout en majesté
figeant le mouvant empire
de la nuit
et le vert sombre des buissons
où plonger d'aventure
dans l'ombre de l'ombre
à contre-pente
prêt à voir en elle
se détacher
l'arabesque de deux allées
où lèvre à lèvre
le grand large a défait
l'autre fond de soi
Ainsi fourmille
l'exquise nostalgie
des épaules de la terre
se font jour
d'anciennes décennies
nos noms revenus de voyages incertains
et qui taisent ce qu'à cette heure
nous sommes
échappés du proche été
de jasmins en cytises
traversés du regard
comme l'autre nom de la vie
Daniel Martinez
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