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Il passe sans penser le temps
sur nos ombres portées
à travers maux et vaux
quand le Vaste
jette son dévolu
par les croisées
et grave un juillet bleu
à même la profonde
quiétude de l'été
où croît la ronce
cillée de brises
le tourment des rosiers
au sablier des courtes nuits
Sous l'ample manteau du jour
les prunelliers ont tressé
la nouvelle donne des Parques
couronne blanche et rose
la destinée virevolte
tu t'assieds là parmi
les traces des esprits
fredonnes un bonheur sans histoires
qui les connaît toutes
une menue monnaie verte
entre tes mains chuinte
dans le fond de tes veines
l'aporie du réel
Daniel Martinez
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