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22/12/2019

La revue "Science Advances", 20 décembre 2019

Ce n’est pas une sonnette d’alarme, c’est un carillon désespéré. « Notre précieuse Amazonie vacille au bord de la destruction fonctionnelle, et nous-aussi », écrivent les chercheurs Thomas Lovejoy, de l’université George Mason, et Carlos Nobre de l’université de Sao Paulo. Ces deux experts lancent un appel dans la revue Science Advances, ce vendredi dans une tribune titrée : « L’Amazonie à un tournant : dernière chance pour agir.»

Selon leurs recherches, le taux de déforestation atteint désormais 17 % sur tout le bassin amazonien et 20 % sur la portion brésilienne. Le problème central est l’impact sur le cycle hydrologique. Les arbres absorbent l’eau des précipitations, puis en rejettent une partie par transpiration végétale, l’humidité s’évapore et se condense, ce qui crée des nuages et de nouvelles précipitations. Avec la déforestation, « jusqu’à 50 % de l’eau de pluie n’est plus disponible pour être recyclée », écrivent les chercheurs.

Risque de réaction en chaîne

Selon eux, si la tendance continue, l’Amazonie va « se transformer en savane », en commençant par les zones au sud et à l’est. Les premiers signes sont déjà là, avec une saison sèche qui dure plus longtemps et des températures en hausse. La bonne nouvelle, écrivent les chercheurs, « c’est que l’on peut reconstruire une marge de sécurité avec un programme ambitieux de reforestation ».
Les chercheurs le rappellent, il ne s’agit pas que de l’Amazonie. Avec la fonte du permafrost (sol gelé à forte densité en carbone) de l’Arctique et de la banquise du Groenland, on risque une réaction en chaîne irréversible qui pourrait transformer la terre en étuve. Tic, tac...

27/05/2019

PRODICTIONS ou encore " il crolla della Baliverna"

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Quand eut lieu la bascule, l’étincelle qui a mis le feu aux poudres de notre bien malheureuse cinquième république ? Je crois bien qu’il s’agissait d’une histoire de… carburant ! De grâce, ne pensez pas que je plaisante, le sujet est très sérieux (j’imagine Jude Stéfan parlant de ce phénomène, citant Buzzati, et son admirable nouvelle : « il crolla della Baliverna », pour jouer sur le sens des mots comme il sait bien le faire).
Se soigner par le rire ?, pourquoi pas dans le fond. Et de fil en aiguille, de réseaux sociaux en réseaux tout court, de chef de petite meute en chef de grande meute, d’aucuns voudraient réduire le commun de nos jours dans l’Hexagone en une voie royale, autoritaire par là-même. Mais, passé tous les apprêts sociaux ou sociétaux, que privilégier, la raison ou l’agir ?…
Je relisais, pour mieux m’imprégner de ce climat « particulier » où les courges passeraient pour devins, et le rapporter à mon modeste travail, wikipédia qui m’apprenait que Thierry Metz est mort à Cadillac (lieu où il a été soigné) alors qu’il a remis son âme à Bordeaux (la-Belle) et j’en sais le nom de la rue, que vous retrouverez un jour dans mon Journal ; l’« oubli » des deux derniers livres publiés par Jean Rousselot aux Deux-Siciles mais répertoriés Dieu merci par la BNF et - cerise sur le gateau - le piratage de son portrait ; sans oublier au passage l'ouvrage qu'aurait écrit à ses heures perdues le surréaliste Jacques Baron, enterré au Père-Lachaise, sur les Mayas (!), alors qu’il n’en est rien. Bref.

... Au vrai, chaque mot prononcé déchire une peur (primitive). Nous sommes passés d’une époque de l’écrit à celle de la parole, qui fuse à tout-va et défigure la réalité pour se l'accaparer, sans autre forme de procès. Le plus difficile sera de faire entendre désormais par les signes appropriés et rendus à leur valeur, perméables à un souci de vérité (la parole, l’image et ses dérivés) ce qui n’a pas de sens. David contre Goliath. Amitiés partagées, Daniel Martinez

19/06/2015

Une étoffe millénaire de l'Egypte antique : "Ta-nedjem", le 18 juin 2015

Une peinture sur un carré de lin vieux de l'Egypte antique, datant de 1400 avant notre ère, a été adjugée à 374 000 € hier chez Piasa, dans le huitième parisien.

Nommée "Ta-nedjem", ce tissu funéraire de 29 centimètres sur 21 représente le défunt assis à une table, avec un texte. Seuls une vingtaine d'exemplaires similaires sont recensés dans le monde et sont presque tous entreposés dans de grands musées.

Aucun d'entre eux n'avait jamais été vendu, ce qui a compliqué son estimation.