241158

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

22/06/2014

Poèmes à Gaëlle

Sa bouche qui ne souffle mot qui vaille 

est une offrande à la beauté pure,

aux chuchots des épicéas près de l'onde où celle

qui lui a donné le jour ce dix juin

 

ouvre vingt virelais de nacre

la comblant du lait qu’elle pressent

passe-velours auquel rien ne défaut.

Mêlant mes gestes et ma pensée

 

dans le ciel les lignes de ses doigts

silhouettent les premiers instants du monde

griffés de la sève des lys verts hâlés

jusque sur ma feuille, un sentier là-haut court

 

on ne sait trop où, et le temps sans mesure s’offre

à elle qui dans mes bras s’endort

comme à plaisir s'enfièvre le couchant

çà et là en ces lieux villageois.

                                                Daniel Martinez (23/6/14)

23:59 Publié dans Eden | Lien permanent | Commentaires (0)

Les commentaires sont fermés.