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31/10/2014

La vie du blog, octobre 2014

Bonjour à toutes et à tous,

Nous arrivons en fin de mois, il m'incombe à présent de vous remercier chaleureusement pour votre fidélité, qui m'est chère. Vous avez été entre 98 et 146 à visiter quotidiennement ce blog, qui continue de tracer sa voie. Certains sujets vous intéressent plus que d'autres, et si plaît le caractère souvent inattendu de ces notes au jour le jour, j'en conçois certain bonheur. D'ici à là, picorer le "silence, cet oiseau dont on n'entend pas les ailes"* ; et plonger dans le détail, car ce sont les petites histoires qui composent la grande, quand il suffirait (au hasard) de réouvrir les Nouvelles Hébrides de Robert Desnos pour en être absolument convaincu.

Allez !, que les vents vous soient favorables. Aux bleus matissiens ! A la coupe où vient boire la nuit ! Aux premières lueurs du matin qui font trembler les ombres ! DM

* Louis Bouilhet

02:04 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

30/10/2014

Jacques Prévert (le début et la fin!) opus 4

       Deux collages pour aujourd'hui, de Jacques Prévert à son éditeur, René Bertelé. Le premier (56 x 36 cm) tient lieu d'"acte de naissance" : à l'intérieur d'une église, un lit portant un oeuf dans lequel apparaît le visage de Prévert adulte

 

PREVERT 4.jpg

Pour faire bonne mesure, dans le même envoi, un second collage (43,5 x 28 cm) où Prévert (au lieu de la carte de voeux traditionnelle pour la nouvelle année) ironise sur "son testament" : dans un lit un chien à casquette dicte ses dernières volontés à un personnage devant deux autres masqués

PREVERT 6.jpg

10:46 Publié dans Auteurs | Lien permanent | Commentaires (0)

28/10/2014

Thérèse Jeanneau

       Une luxuriante végétation envahit les lieux, la montée des eaux de la lagune inonde Venise, un corps captif cherche l'issue... Chaque fois, les thèmes qui s'imposent à Thérèse Jeanneau racontent une nature excessive et débordante, presque exténuée ; car si elle peint avec vigueur la vitalité des éléments, l'idée (ou la lumière) d'un univers rongé par la force même de cette nature s'insinue dans ses oeuvres, en réduit le tumulte et tempère le climat claustrophobe. Sous couvert d'images repérables, on trouve l'éternel combat de l'ombre et de la lumière, du clos et de la trouée, du plein et du vide ; bref, de la lutte entre les forces de vie et leur précarité dont l'évocation porte le beau nom de mélancolie. (voir note du 20/4 :"Melancholia")

Herbes folles rongeant les façades des Palazzi, portails ouverts sur une forêt de ronces, cimetières désertés aux pierres ensevelies sous des monceaux de verdure, les Jardins de Jeanneau sont la transcription de visions entr'aperçues lors de ses fréquents séjours en Italie du Nord. Cadré par de sombres marges, le Jardin est volontairement mis à distance, rendu mystérieux et impénétrable. A la saturation de l'espace par la couleur, correspond le choix de travailler la gouache sur un papier fortement détrempé, comme si le monde végétal plongeait ses racines dans l'humidité féconde de la matière picturale.

 

JEANNEAU BLOG.jpg

Sans titre, 1985, gouache sur papier (91 x 65 cm)

 

10:46 Publié dans Arts | Lien permanent | Commentaires (0)