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13/05/2016

"Et moi aussi je suis peintre", de Guillaume Apollinaire, aux éditions Le Temps qu'il fait

Aussi incroyable que cela puisse paraître, il a fallu attendre avril 2006 pour que les éditions Le Temps qu'il fait publient le second des trois recueils de qualité peints et écrits par Guillaume Apollinaire, jamais édités de son vivant, soit : Le Bestiaire ou Cortège d’Orphée (1911), Et moi aussi je suis peintre (1914), un ensemble d’"idéogrammes lyriques et coloriés " ; enfin, une plaquette : Vitam impendere amori (1917). Pour on ne sait quelle obscure raison, l’ensemble des idéogrammes est ignoré du public. On ne les trouvera pas reproduits dans les Œuvres complètes de chez A. Balland et J. Lecat, ni dans les volumes de la Bibliothèque de la Pléiade, tout se passant comme s’ils ne méritaient pas qu’on les tire de l’oubli.

C'est en août 1914 qu'Apollinaire, influencé par le futurisme et le cubisme, lance une souscription pour faire paraître, à tirage limité, un livre d'artiste intitulé Et moi aussi je suis peintre. Cette publication originale aurait dû inaugurer les activités éditoriales des Soirées de Paris, revue dont le poète avait pris la direction quelques mois plus tôt.  A quand la publication des deux autres recueils idéogrammatiques ? Sans avoir pour autant le nez tourné à la friandise, cette demande pourrait s'adresser en priorité à la petite édition...

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