15/04/2015
Jean L'Anselme, opus 2
Après la note blog du 6 avril, en marge de la deuxième lettre - celle de Jean L'Anselme, adressée à Diérèse, ce poème, qui ouvre sur le monde des créatures fantastiques, dans le registre michaudien :
Le monstre du Loch Ness
Le Loch Ness c'est en Ecosse. "Loch" veut dire lac et "Ness" c'est son nom comme moi je m'appelle L'Anselme. On ne va pas au Loch Ness pour y bien manger mais pour y voir un monstre qu'on ne voit jamais sauf sur les T-shirt et les souvenirs comme chez nous la Tour Eiffel. Mais, nous, la Tour Eiffel on la voit. On dit qu'on ne peut pas le voir parce qu'il est trop profond et qu'il ne remonte pas parce que ça ne l'intéresse pas de nous regarder. Cela peut durer longtemps ainsi. On le voit quand même sur des cartes postales, ce sont des vues de vision. Comme il y a plein de fantômes dans les châteaux en Ecosse, les gens en imaginent là aussi. D'après ce qu'on en dit, ce monstre marin a ressemblance antédiluvienne comme un grand serpent en plus grand et en plus terrible que tout ce qu'on peut penser. On ne peut pas dire qu'il existe, c'est plus surnaturel que vrai. Le guide pense pareil. Il faut donc aller au Loch Ness car on ne sait jamais. Et puis, à force de ne plus venir le voir, le monstre finirait par disparaître.
Jean L'Anselme
pour illustrer, voir l'émission sur Arte le vendredi 17 avril à 22h25.
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