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24/11/2018

Une gravure de Johnny Friedlaender

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La saison des amours, 1945

Devrait-on ne retenir d'une vie que ses éclairs et sa lumière, en laissant aller librement ce flamboiement qui nous anime, de l'intérieur ? Peut-être, car les images qui nous reviennent en écho continuent d'être fragments signifiés du monde, doués d'une existence propre. Pour sauver ce que le temps réduit et délite à mesure, demeurer dans la fascination première de l’œuvre née, re-née des mains du plasticien, de la passion qui l'a portée, ainsi sauvée de l'inéluctable fin. Avec comme point d'ancrage le corps capté dans son immédiateté rayonnante, comme le signe d'une réalité appliquée à se parfaire, ici et là, selon les vœux de l'artiste. DM

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