17/03/2017
Ma douce jouvence
Ma douce jouvence, Daniel Martinez
Où l'arabesque trouve
sa loi de gravitation
Où la terre malaxée au feu
devenue Arbre-Femme-Oiseau-Totem
à elle-même se suffira
piquée des vents et vertes fougères
Où là-bas bouche-nacelle
nous sommes de l'après à l'avant
la forme et le fond confondus
dans l’œil du cerf
mille abeilles réinventent la nue
La peau en ses intimes géographies
et le blason inversé
gravé sur le verre gréseux de la porte-fenêtre
livre son mystère
la perle sur le e de ton i
Soleil à son tour
Daniel Martinez
10:22 Publié dans Arts, Journal | Lien permanent | Commentaires (0)
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