241158

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

03/03/2016

Un poème de Jean Grosjean (1912-2006)

G.jpg
          La nuit s’est retirée sans rien prescrire
          comme un charroi dont s’est éteint l’écho.

          Le soleil monte effleurer les coteaux
          avec ses mains de matinée timide.


          Le vent court comme un fou le long du bois
          parmi les papillons qu’il laisse en berne.

          L’oiseau qui s’est envolé de guingois
          heurte un nuage au détour des luzernes.


          Ainsi le jour se réveille et s’affaire
          avec l’entrain des grands velléitaires
          à rétrécir les ombres qu’il déploie.

                                          Jean Grosjean

18:14 Publié dans Auteurs | Lien permanent | Commentaires (0)

Les commentaires sont fermés.