13/02/2017
Maurice Couquiaud sera présent in Diérèse 70
Migration
Il faudrait baguer le cœur de tout poète
à chacun de ses départs dans l’indicible.
Attention ! Ne pas serrer trop fort le lien !
Il pourrait étouffer ce qui le guide.
Comme il est doux d’attendre son retour
portant les mots d’un ailleurs ensoleillé,
la pureté d’une aurore au goût de volupté.
Le poète peut se refaire un nid dans ce qu’il aime,
revenir pour couver des absences et des blessures
dont les mots pourront éclore sans briser une coquille,
s’épanouir satisfaits sur des instants futurs
chanter, pleurer, sourire sur des béquilles.
Maurice Couquiaud
15:30 Publié dans Dierese opus 70 | Lien permanent | Commentaires (0)
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