241158

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

26/01/2020

L'ombre d'un doute

A même ce qui se forme
et se reconnaît         au jugé
les filaments de l'avant-monde
au passage agités
     dans la fresque silencieuse
                               on dirait
qu'il neige des sentiments
comme
j'entends diffus le crissement
des sables        syllabes des formes en dérive
figées dans la mémoire
inscrire sous cette peau diaphane

le si haut vide qui nous guette
au plus tendre équilibre
entre vivre et mourir

                                  
Sous les vastes arcs des sourcils
vienne qui les prennent   
sous leurs ailes         les rythmes et les forces
        au souffle long
une projection de l'être
jusqu'au plaisir lascif des muscles relâchés
avec ce que les mains rapportent
de leur quête

        ces rais de lumière          
qui tôt le matin

percent les fentes des volets clos
        de pensées nouvelles


Daniel Martinez

03:40 Publié dans Moirures | Lien permanent | Commentaires (0)

Les commentaires sont fermés.