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27/10/2017

Moirures XIV

XIV

 

Le chèvrefeuille continue de griffer l'air
sur l'if il s'enroule      malgré l'automne
partout des taches de lumière
l'eau du temps inquestionnable
passe dans le jardin
parfois des jours entiers à le contempler
à défaire l'ordre rêvé
parmi les cris blancs des oiseaux          nous cherchions
éclose parmi les pierres
l'herbe poussée autour de la citerne
tout ce bleu perdu              dans le sans-dimension
                            et là sans y être
dans l'extension des fibres vitales
quel canevas nous absorbe
dans l'imminence bouleversante
quelle barrière franchir
qui briserait nos défenses point par point
avec l'innocente richesse
                      du rêve de ton rêve
qu'il habite mes mots mon silence soudain
ouvre le souffle
dans l'incertain face à face


Daniel Martinez

09:20 Publié dans Moirures | Lien permanent | Commentaires (0)

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