17/11/2017
Dans la rubrique "Récits", in Diérèse 72
A présent le cinquième auteur choisi pour cette livraison. Vous avez pu lire de sa plume, in Diérèse opus 71 "Le Cygne", j'ai nommé Jacques Merckx :
Le massacre des Innocents.
-1-
Près de la fenêtre était attablé un homme. Il était penché en arrière pour que le dossier de sa chaise lui comprime le dos, qui était fort douloureux.
Une bombe, une de plus, avait explosé. Dans un café, à Marseille. Mais cela n’altérait en rien la quiétude que l’homme était venu chercher ici. "Qu’ils se débrouillent" murmura-t-il en apprenant la nouvelle. On aurait pu croire qu’il se moquait de la misère humaine ; non, en fait il considérait que ces drames seraient évités si les individus se dépouillaient des oripeaux dont ils avaient été affublés. Pour lui, les drapeaux, les religions, les systèmes étaient les causes de tous ces malheurs.
Une femme devait le rejoindre.
L’homme craignait que cette femme à laquelle il avait donné rendez-vous, le déçoive, du fait qu’elle ne soit pas telle qu’il l’avait espéré...
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Jacques Merckx
20:15 Publié dans Diérèse 72 | Lien permanent | Commentaires (0)
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