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14/01/2018

Aux confins

Ourlés de bouleaux blancs
de grands nuages de neige sur les bosquets
encore dénudés            sans que rien demeure d'hier
les jours s'allongent           
des images brouillées dansent et s'effacent

mais le froid qui bloque les articulations
                    fume en bouffées lentes
vide les veines de la dernière nuit       
                              la plus humble attente
creuse les lambeaux d'une image
                    entres-y de plain pied          
pour y coucher dans une tiédeur d'épaule
le sel d'or et la poussière des pas
qui nous viennent du début des âges
                    comme nous abandonne le chaos
avec le vœu que la vie défend
avec le grand chemin devant
                    sa promesse murmurée


Daniel Martinez

09:58 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)

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