16/01/2018
La grâce
Tandis que tes doigts respirent sous la pierre chaude, doucement. On entend se défaire les dernières voix, ainsi de chaque idée, cheveu d’ange, fil de la Vierge, que les mots me somment de coucher sur le papier – et l’accent circonflexe du poème pose un jalon, il confronte l’idée de désespoir à la réalité simple (la simple réalité). Seul persiste, diffus, son souffle, régulier – avec la musique du lieu, dans une transparence violette. Cette scène, je la vois alors distinctement projetée – elle est d’hier plus que d’aujourd’hui – reflet de ton cou devant la glace, sa douceur au toucher. Daniel Martinez
11:45 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
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