02/07/2018
A livre ouvert
La fluidité initiale des mots qui composent un livre est un peu à l'image de la vie, forts de ce flux nourricier ils en gardent l'empreinte. Le monde continue de parler à travers eux, figés qu'ils paraissent sur les pages blanches. Porteurs de lumière et de mystère, l'auteur leur a donné leur chance : elle persiste, au-delà du corps étranger qu'ils génèrent, ces mots, car ils ont été, pour le meilleur, les nôtres. DM
11:46 Publié dans Clin d'oeil, Fiodor Dostoïevski, Hommage | Lien permanent | Commentaires (0)
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