02/08/2018
En tout sens III
Bientôt vont s’éteindre les lumières
le jeu du vent dans les feuilles
déploie la roue des images
dessine ici ou là
parmi toutes choses présentes
le Temps qui te reste
vrai et faux à la fois
Un lac dans les ruines
veille les noms de la Nature
diffracte les figures de l’esprit
à fixer quelques mots fidèles
la légende et les âges
sans cesse livrent passage
au Chiffre du monde
au labeur lumineux des textes
ce qu’ils libèrent
d’appels et d’accents blessés
Et la parole qui fut première
ouvre le sol mouvant
perle un or pâle
cela que l’on appelle par défaut encore soi
quand tous les fragments du monde
recomposent un royaume imaginaire
l'étendue te divertit
de ta dimension propre
Daniel Martinez
16:56 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
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