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21/04/2019

Christian Dotremont (1922-1979)

L'un de ses récits de Laponie, l'un des logogrammes qu'Yves Bonnefoy jugeait "parfaitement admirable(s)" :


Quand j'arrive à Ivalo, en Laponie finlandaise, je laisse mes bagages à l'auberge, et je vais immédiatement me promener sur la route, et j'ai l'impression d'être tout renouvelé, en même temps que je retrouve des amis, et tellement de choses, qui n'ont pas changé ou presque pas. Et quand je reviens à Tervuren, point de départ de mes points de départs, je laisse mes bagages dans ma chambre, et je vais immédiatement me promener dans les rues, et j'ai l'impression d'être tout renouvelé, en même temps que je retrouve des amis et tellement de choses, qui n'ont pas changé ou presque pas. C'est ainsi que j'ai l'impression d'être vivant dans une éternité, d'être éternel dans la vie, dans deux villages qui pour moi sont un seul univers infini par leurs différences et par leurs ressemblances, et par moi qui les unis dans mon cœur, et - par diverses écritures - dans ma poésie.


Christian Dotremont


A lire aussi : La Pierre et l'Oreiller, éd. Gallimard 25 mai 1955 : roman, récit, autobiographie tout à la fois.

12:11 Publié dans Auteurs | Lien permanent | Commentaires (0)

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