13/05/2020
"Une fin d'après-midi à Marrakech", de James Sacré, éd. Ryôan-ji, 1/1/1988, 200 pages
Ton nom s'établit dans mon corps silencieux, je me souviens
de la lumière et de l'eau à la Ménara de Marrakech.
L'inconsidéré tumulte du cœur
S'apaise dans la palmeraie tranquille des mots. La vertu d'une phrase que tu m'écris
Irrigue ce qui ressemble peut-être à de la vie dans ce poème,
Dans nos corps comme une fragile clôture en pisé temps :
Je voudrais (est-ce qu'on entend vraiment ta voix ?)
Que mes mots banals te soient comme une eau claire qui coule bien sûr, mais aussi
A contenir au moment de la soif.
James Sacré
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