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25/06/2017

"Le mannequin de poussière", de Patrice Dimpre

Pour enchaîner, un auteur caustique à souhait, que vous commencez à mieux connaître :

 

"Il avait été vieux longtemps.
Presque toute sa vie, en fait.
Contrairement à beaucoup de gens, qui se croient jeunes.
Tout jeune encore, lui, avait dû abandonner sa jeunesse.
On n’est pas vieux quand on a dix-sept ans.
Mais lui l’était.
Ou il se préparait à l’être."

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                               Patrice Dimpre

24/06/2017

"Laisser dire", de Jacques Ancet

Jacques Ancet, qui a participé au numéro 52/53 de Diérèse (spécial Thierry Metz), revient vers nous avec ce numéro 71 en préparation. Une voix unique dans le paysage éditorial actuel, j'écris cela tel que je le pense. C'est un texte de réflexion qu'il nous propose, lisez/écoutez plutôt cet extrait que vous êtes les premiers à découvrir (après votre serviteur) :   

"La violence est partout, dit la voix. On voit le ciel se couvrir,

Les choses se figer dans leurs contours. On voit la buée des heures

Un instant suspendue. Partout, répète la voix,

La douleur est partout — et le sang. Et comment laisser dire ?"

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Jacques Ancet

22/06/2017

Deux livres de Lionel Bourg...

récemment parus (mai 2017), l'un aux éditions Le Réalgar, l'autre à La Passe du vent seront chroniqués in Diérèse 71. Il s'agit de : "Demain sera toujours trop tard" et d'un récit : "Watching the river flow - Sur les pas de Bob Dylan". Je retiens l'aparté désabusé de celui qui dans pas plus que 5 jours aura 68 ans :
"C'est quoi, la vie ?
Des cailloux dans une chaussure. Une fleur. Des baisers un après-midi de septembre. Des copeaux de ciel ou un mouchoir que l'on serre dans son poing quand les marins à la manœuvre ont largué les amarres...
Non, Bob, il n'y a pas de Paradis. Pas d'Enfer.
Que du temps, crispé, dilaté.
Des ossuaires de temps et des peuples qui crurent à la majesté des naufrages..."

La majesté des naufrages : en quelque sorte l'histoire de l'humanité, en rupture avec nos facultés d'adaptation, inégalées/lables parmi les espèces vivantes. Ainsi nous allons, sûrs de notre fait, malgré tout... Sommes-nous dignes d'occuper la planète terre ?, j'en doute de plus en plus, à mesure que se précisent les dégradations de toutes sortes qui accompagnent le commun de nos jours.

Allez, je vous laisse pour aujourd'hui car les chaleurs m'indisposent, mais qu'à cela ne tienne ! A très bientôt, DM