06/01/2017
La revue "Phoenix", dans son numéro 23, parle de Diérèse opus 67
Danemark, Jutland
Diérèse 67, printemps 2016
317 pages de poésie, oui, l'écrit nourrit l'amour, l'agapè, entre les êtres - de celui qui écrit à ceux qui le liront, rappelle Daniel Martinez dans son édito. Ce numéro s'ouvre sur Poésies du monde, l'Italie est à l'honneur avec Pontiggia (traduit par Farina) et Ana Luísa Amaral (traduite par Catherine Dumas). Elle écrit dans un de ses poèmes C'est comme ça : on prend une feuille du jardin / et on reste quelque temps / à regarder comme elle fut rouge un jour /. On retrouve dans la poésie d'Amaral cette appétence pour les couleurs et cette sensualité de vivant propre à Alda Merini.
Dans Cahier 1, se poursuit (et s'achève) le texte en prose de Rognet : "La jambe coupée d'Arthur Rimbaud", ensuite, les poèmes de Sacré lient l'ailleurs à sa vie traversée et présente, sensibilité et petites touches d'humour se mêlent et rendent supportable le vécu mêlé aux paysages du monde : Malgré la grande crèche en hommage à Giotto, j'imagine dans un autre coin / le petit tas de tes os blanchis. / Si jamais je pense à toi. Suivent cinq poètes, puis huit (Cahier 2) dont ce rêve ébréché / par le vol / de canards sauvages de Philippe Mathy.
Le théâtre est à l'honneur avec une pièce inédite d'Hélène Mohone : "Si près des champs". L'essai de Jean-Louis Bernard sur "René Char poète de la lucidité" éclaire les intensités propres à l’œuvre du poète. L'hommage de Daniel Abel est consacré au sculpteur Chomo.
Suit Tombeau des poètes III, rubrique originale et pétillante où sont contées "L'histoire du Père-Lachaise", celle de Hans Bellmer et Unica Zürn puis celle d'André Pieyre de Mandiargues et Bona Tibertelli. "Bonnes feuilles" accueille enfin de très nombreuses recensions (critiques conviendrait mieux). Marie-Christine Masset
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