30/07/2014
Poèmes à Gaëlle IV
IV
Et si ma vie n'était
face à la tienne qui me porte
mon enfant mon coeur
que bien peu si peu dis-moi donc
où prend source
ce fleuve en majesté
dont les eaux se font jours
sur la robe de la terre
A deux pas de l'échelle du soleil
à même la toile miroitante de lumière
un pope de bleu vêtu évente l'avenir
dans l'espace de tes pensées
flottent les miennes
à la découverte d'images
autrement assemblées
elles apprivoisent le hasard
le passage de l'un à l'autre
par le verbe serein
Lorsque les îles commenceront
de monter sur les eaux
mille tresses effilochées
réouvriront cette densité
qui fait écho au vide
et s'éblouit de son éveil
devant ce feu d'épines sur la roche
embrasée par les vents
et les rayons cardinaux
Daniel Martinez
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12:09 Publié dans Eden | Lien permanent | Commentaires (0)
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