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27/11/2018

L'après-guerre : Johnny Friedlaender (1912-1992)

Voici la page de garde de la revue Voir, parue en avril 1948, avec une dédicace de Paul Eluard, pour la "Noël 48". En mai 1949, paraîtra encore La Saison des Amours, de Paul Eluard, aux éditions La Parade, livre d'artiste enté de 13 gravures de Johnny Friedlaender.

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Depuis son atelier de l'Ermitage, dans le Ve parisien, en 1955, ces documents inédits :

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Les possibilités qu'offre la gravure sont diverses et séduisantes ; je ne puis dire que je préfère l'une d'elles à l'exclusion des autres.
J'emploie des techniques diverses, guidé seulement par l'imagination, m'efforçant d'établir un équilibre entre celle-ci et le métier, qu'il s'agisse de la pointe sèche au trait velouté, de l'extrême rigueur du burin, du trait puissant et direct du "sucre", ou des infinies tonalités de l'aquatinte.
Mais un graveur, lorsqu'il énonce les techniques, en oublie toujours une : celle qu'il a cherchée et parfois trouvée dans le secret du travail quotidien comme dans le secret de son cœur.

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Ces réflexions enfin, en mai 1988 ("De la musique avant toute chose...") :

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Je crains le hasard dans mon métier : il n'est pas mon maître ; ma règle, c'est la rigueur.
J'inscris sous forme de nombreux croquis mes idées fugitives et comme pour une partition elles deviennent de plus en plus élaborées. Et même là je pense tout de suite "couleurs".
Devant ma toile ou devant mon cuivre je me sens tout aussi à l'aise ; bien que j'aie commencé plutôt comme peintre, et c'est peut-être ce qui m'a rendu si inventif comme graveur vis-à-vis de la couleur.
A tout, je préfère la musique... elle est ma compagne dans mon travail qui me donne en même temps verve et sérénité. Parfois je rêve d'être musicien dans une autre vie.


G. J. Friedlaender                   Mai 1988


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